Là où la transition énergétique est une priorité collective, le score PEB s’impose comme un indicateur crucial. Il évalue la performance énergétique de votre logement et vous oriente vers des pistes concrètes pour la rendre plus efficiente.
En Wallonie, où les bâtiments résidentiels représentent une part importante des émissions de gaz à effet de serre, optimiser son PEB est une démarche indispensable.
Comprendre le rôle du certificat PEB
Le certificat PEB ne se contente pas d’indiquer une simple lettre de A à G. Il s’accompagne d’un scénario de rénovation personnalisé, qui présente un ordre logique pour effectuer les travaux.
L’objectif ? Vous aider à estimer l’impact énergétique de chaque intervention et à prioriser les postes qui offrent le meilleur retour sur investissement.
Ce document devient ainsi un guide précieux, que vous soyez propriétaire occupant, bailleur ou copropriétaire. Il vous permet de planifier vos rénovations tout en vous assurant de répondre aux exigences futures. À terme, d’ici à 2050, la Wallonie ambitionne d’atteindre un label PEB A en moyenne pour l’ensemble du parc résidentiel.
Isoler intelligemment : la base d’un bon score
La déperdition thermique est l’ennemie numéro un d’un bon PEB. Pour y remédier ? Il y a tout un travail d’isolation à effectuer.
Par la toiture
C’est souvent par là que commence toute amélioration énergétique. Une toiture mal isolée peut représenter jusqu’à 30 % des pertes de chaleur. Que votre toit soit plat ou en pente, il existe plusieurs techniques d’isolation adaptées.
Vous pouvez opter pour des matériaux traditionnels comme la laine de verre, ou préférer des solutions écologiques comme le chanvre ou la fibre de bois. Tout dépend de vos priorités en matière de budget et d’impact environnemental.
Par les murs
Les façades représentent également un point sensible. L’isolation par l’extérieur est privilégiée, car elle offre de meilleures performances sans empiéter sur la surface intérieure. Toutefois, lorsqu’elle n’est pas envisageable, l’isolation par l’intérieur reste une option.
Attention à la perte de surface habitable et aux éventuels ponts thermiques. L’important est de choisir une méthode qui convient à la structure existante de votre logement.
Par le grenier ou les plafonds
Si vos combles ne sont pas encore aménagés, l’isolation du plancher du grenier peut être une solution économique. Dans un appartement, ce sont les plafonds au-dessus de zones non chauffées (comme les caves ou garages) qui méritent toute votre attention.
Un système de ventilation adapté
Une bonne isolation doit “toujours” s’accompagner d’un système de ventilation efficace. L’air intérieur a besoin d’être renouvelé pour évacuer l’humidité, les odeurs et les polluants. Sans ventilation, vous risquez de voir apparaître des problèmes de condensation, de moisissures ou de qualité de l’air.
Les systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) assurent un bon équilibre entre confort et efficacité énergétique. Certains modèles permettent même de récupérer la chaleur de l’air extrait pour préchauffer l’air entrant. Un vrai plus pour optimiser vos consommations.
Important : Si vous envisagez de remplacer vos châssis, pensez à utiliser des aérateurs pour favoriser la circulation naturelle de l’air. |
Moderniser les ouvertures
Les fenêtres jouent un rôle central dans le confort thermique de votre logement. Mal isolées, elles laissent échapper une quantité non négligeable de chaleur. Pour y remédier, plusieurs solutions s’offrent à vous.
Remplacer les simples vitrages par du double ou triple vitrage est souvent recommandé. En parallèle, les châssis doivent également être performants.
Le choix du matériau (bois, PVC, aluminium) dépendra de vos préférences, de vos contraintes budgétaires et de l’esthétique du bâtiment.
Bon à savoir : Il est possible de restaurer les châssis existants sans devoir tout remplacer. On vise une étanchéité à l’air et une performance thermique satisfaisante. |
Ne pas négliger les éléments techniques
Parfois, de simples gestes permettent d’atteindre des gains significatifs. C’est notamment le cas de l’isolation des conduites de chauffage. Dans les pièces non chauffées comme les caves ou les buanderies, les tuyaux peuvent être responsables de pertes de chaleur importantes. En les isolant, vous améliorez le rendement de votre système sans engager de gros travaux.
De même, pensez à installer des protections solaires efficaces, surtout si votre logement est exposé au sud. Des stores extérieurs ou des screens empêchent la chaleur de pénétrer l’été, ce qui réduit l’usage de la climatisation, particulièrement énergivore.
Adapter les travaux à votre situation
Les recommandations du certificat PEB doivent être interprétées avec souplesse. Par exemple, dans un appartement situé au rez-de-chaussée, il sera plus pertinent d’isoler le plafond des caves que la toiture. En copropriété, les décisions devront être prises collectivement, en tenant compte des priorités de chacun.
L’idéal est de planifier les interventions en plusieurs phases, en commençant par les travaux qui offrent le meilleur rapport coût/bénéfice. Cela permet de répartir les investissements dans le temps tout en améliorant progressivement le score PEB.
Préparer la re-certification PEB
Une fois vos travaux terminés, il est essentiel de faire mettre à jour votre certificat PEB. Pour cela, vous devrez fournir au certificateur toutes les preuves de rénovation : photos, factures, fiches techniques des matériaux isolants, etc.
Cette étape est primordiale pour officialiser les améliorations apportées et obtenir un nouveau classement. Elle peut aussi valoriser votre bien sur le marché immobilier et rassurer d’éventuels acheteurs ou locataires.
Un levier stratégique pour l’avenir
Améliorer son score PEB, ce n’est pas seulement réduire ses factures de chauffage. C’est aussi participer activement à la transition énergétique de votre région, tout en augmentant la valeur patrimoniale de votre logement. En Wallonie, les logements mal classés risquent à terme d’être pénalisés, voire difficilement vendables.
C’est pourquoi il est conseillé de ne pas attendre pour entamer les premières démarches. Un audit énergétique, combiné au certificat PEB, vous donnera une vision claire des points faibles à corriger. Ensuite, il ne vous reste qu’à passer à l’action, étape par étape.
Vers un habitat plus économe
Chaque amélioration, aussi minime soit-elle, compte dans la course à l’efficacité énergétique. En suivant les conseils du certificat PEB et en adaptant vos travaux à votre situation, vous faites un pas important vers un logement plus confortable, plus respectueux de l’environnement et mieux valorisé.
N’attendez pas qu’une obligation légale vous pousse à agir. Prenez les devants, et transformez votre logement en un espace plus efficient, été comme hiver.
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